« Il faut étouffer les ennemis intérieurs et
extérieurs de la République, ou périr avec elle ; or, dans cette
situation, la première maxime de votre politique doit être qu’on conduit le
peuple par la raison, et les ennemis du peuple par la terreur. »
-
Robespierre, discours à la Convention Nationale
(5 février, 1794)
Mon dernier
article du blog s’est agi de la radicalisation de Robespierre. J’ai déjà fait
mention de l’utilisation de sa violence; en effet, il maintenait son pouvoir en éliminant ses ennemis. Au faîte de son hégémonie, et à l’apogée
des exécutions, Robespierre et ses supporteurs ont mis en application la
Terreur.
La guillotine |
Les faits de
la Terreur
Il y a un peu de
débat sur les dates exactes de la Terreur, mais c'est généralement admis qu’elle a
commencé le 5 septembre 1793 et a fini le 28 juillet 1794. Pendant cette période, le parti politique dont Robespierre était le chef, gouvernait la France avec une main de fer. Ils prétendaient au pouvoir politique absolu pour engager des purges de ceux qu'ils accusaient d'être des ennemis de la Révolution.
La terreur avait été légalement consacrée le 17 septembre 1793 quand Robespierre a
convaincu la Convention nationale d'adopter la « loi des suspects ». Cette loi autorisait des arrestations et des procès
immédiats; n’importe qui peut était considéré comme contre-révolutionnaire possible, même si on ne démontraient pas constamment le soutien pour la Révolution. La Terreur est devenue si extrême et violente à cause de cette loi.
Selon des
rapports historiques, pendant la Terreur, 16,594 gens ont été guillotinés,
desquels 2,639 ont eu lieu à Paris. En plus, 25,000 exécutions se sont passées ailleurs en France. Ce n’est pas étonnant que la guillotine fût connue sous le surnom « le rasoir national ». La violence était à son comble pendant juin
et juillet de 1794. C’était « la grande Terreur ».
« Appel des dernières victimes de la Terreur à la prison Saint-Lazare
» - Charles-Louis Muller |
Les victimes
de la Terreur
Il y avait des
milliers de victimes de la Terreur, entre eux des gens très connus. Parmi ces victimes connues, ils ont compris Marie Antoinette, le roi Louis XVI, le plupart du parti Girondin, les membres des factions politiques qui s’opposaient aux Jacobins, Philipe Égalité (aussi connu sous
le nom du Duc d’Orléans), Madame Roland, et Bailly, l’ancien maire de Paris.
Paradoxalement, la Terreur a fini avec l’exécution de son architecte:
Robespierre lui-même. Comme disait un observateur: « La révolution, comme Saturne, dévore ses propres enfants. »
L'exécution de Louis XVI |