La chute du tyran

« La mort est le commencement de l'immortalité. »

- Robespierre, à la Convention nationale,
10 juillet 1794, Discours du 8 thermidor an II

Le 28 juillet 1794, il y avait une énorme foule dans la place de la Révolution. Tout le monde a attendu la même chose. L’affluence scandait et, soudainement, elle s’est tue. Il a été arrivé - l’architecte de la Révolution, et le tyran de la France. C’était la chute de Robespierre.

La charrette s’est approchée l’estrade, et la clameur est devenue plus forte. Il y a eu dix-huit hommes sur la charrette, parmi lesquelles Saint-Just et Couthon. Mais surtout, c’était l’homme qui avait la mâchoire bandée qui était le centre d’attention.

L’arrestation de Robespierre

« Le matin du 10 thermidor an II » - Lucien-Etienne Mélingue

Cet homme, Robespierre, s’était passé le soir avant, s’allongeant sur une table dans la Conciergerie, en saignant sans arrêt. Sa tentative de suicide a été échouée, et comme le bourreau a enlevé le bandage, Robespierre a laissé échapper un cri perçant. Il a dit seulement deux mots, « Merci, Monsieur », au homme qui lui a passé un mouchoir pour éponger le sang sur son visage.

L’exécution de Robespierre

Robespierre s’est allongé sous la guillotine, et la lame est tombée. Apres cinq ans de la domination autoritaire, le tyran révolutionnaire est mort, et l’affluence acclamait. La Révolution a définitivement fini.